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lundi 16 juillet 2007

Juillet 2006 : arrivée aux Canaries

Départ de Gibraltar : il faut bien étudier les horaires et courants de marées pour réussir son coup, et ajouter à ça un peu de chance avec le vent, qui peut passer sans crier gare de l'est à l'ouest (la Mer d'Alboran, qui jouxte Gib, est infernale à cet égard, je me suis payé des vents très frais de dos puis virant de 180° en moins d'un quart d'heure). Une fois passées les routes de cargos (il faut franchir franchement les "rails", voir la copie d'écran ci-dessous), on pique au large pour être clair vis à vis des bateaux de pêche, à 100 milles au moins des côtes du Maroc, et après ..... c'est 8 jours au grand largue (presque vent arrière : voir lien 1 ou lien 2 ou lien 3 ..... Google est ton ami !!).

Pour moi le vent fût frais à très frais (chercher sur les sites ci-dessus), avec des journées à 150 milles - donc facilement plus de 6 noeuds dans les pointes. Deux incidents : drisse de génois cassée, de nuit (je saurai plus tard pourquoi et y remédierai - merci Damien !), et mal de mer conséquent, dû à une négligence à bien m'alimenter. Au bout de trois jours, au moment où la drisse a pété, je n'étais pas frais, et tout le génois chalutait sous le bateau. Mais j'ai surmonté la chose - je suis là pour le raconter hein !! comme dans les films, on ne peut pas faire croire que le héros va y passer, puisqu'il y a un film ;-) - ..... et je connais maintenant les recettes pour éviter l'une et l'autre de ces mésaventures, et également comment faire pour les surmonter lorsque ça arrive. C'est enrichissant, non ? (.on dit ça quand on a galéré). Pour le génois, le principe c'est .... soit monter au mat repasser une drisse (bonjour les sensations avec des creux de trois/quatre mètres), soit - ma préférée - gréer l'étai largable et envoyer la trinquette (une petite voile d'avant de rechange, endraillée sur l'étai largable).

La sortie de Gibraltar, on longe les côtes (je suis le petit bateau rouge, dans un petit cercle - il faut cliquer sur la photo ou l'image pour l'agrandir) :



A la nuit, après une journée de navigation (les autres bateaux rouges ou gris, ce sont les cargos, avec la projection de leur trajectoire devant) vive l'A.I.S. ! :



Pour faire bref, et terminer mes commentaires sur cette traversée, je dirai que lorsque l'on n'a pas encore l'habitude des parcours en solitaire, que la nuit tombe, le vent forcit et qu'on entend les vagues déferler (pas une grosse déferlante des quarantièmes, non, une petite qui fait du bruit juste comme un train qui passe !), qu'en plus on sait qu'on en a encore pour trois ou quatre jours (le mal de mer n'était pas passé à ce moment) ...... on n'en mène pas large, et j'avais "un peu" le blues ;-) Je ne suis pas tombé dedans quand j'étais petit moi ! Je suis pas non plus ni breton, ou marin depuis 40 ans, ou fils de marin, ou breveté de la marine marchande. J'ai même pas fait mon service dans la Royale !
En fait, je m'y attendais, en espérant m'y accoutumer ..... et ça c'est très très nettement amélioré depuis, je dirai même que j'ai connu plus tard de francs moments de bonheur juste à sentir le bateau m'emporter. On s'habitue à beaucoup de choses, et c'est tant mieux. J'en reparlerai.

Arrivée le 31 juillet, j'ai jeté l'ancre à 2h37 du matin (précis hein !). Les dernières heures étaient longues, longues, mais ça fait tellement plaisir de voir la terre grandir, les détails de côte se préciser, de constater qu'on arrive bien pile dessus (quoiqu'il n'y ait pas lieu d'être très fier de se servir d'un GPS : une arrivée au sextant, ça ça avait de la gueule !). Et voici Las Palmas de Gran Canaria, où Sylvain m'a rejoint tout de suite après mon arrivée : un mouillage très sûr, une entrée facile :



Arrivé fin juillet, je repartirai des Canaries le 21 janvier 2007, après avoir pas mal navigué entre les îles (tout sauf Lanzarote et Fuerteventura). Je ferai court : les espagnols sont très gentils et accueillants, la vie pas chère (TVA à 5% pour tout pratiquement). La mer est belle, bleue et riche de thons et coryphènes, baleines et de dauphins, mais il y a peu de navigation de plaisance car les bons mouillages sont rares et l’alizé musclé : seul Las Palmas de Gran Canaria est sûr, et encore : par fort vent de sud-est il y a intérêt à serrer la jetée sud ou bien à rentrer au port. Las Palmas est une grande et belle ville, on est en Europe ! Les côtes sud-ouest sont abritées de l'alizé, mais couvertes de grands immeubles. Le touriste attendu doit être amoureux du béton ...

Coucher de soleil sur la pointe nord de Ténérife, de retour vers Gran Canaria :



Seules trouvent grâce à mes yeux les îles les plus à l'ouest : La Gomera, La Palma (quelle verdure sur La Isla Bonita !), et vraisemblablement El Hierro, que j'ai effleurée : celles-là sont belles et méritent randonnées, locations de voiture. Arrivée à La Palma :



Les voileux rencontrés sont devenus des amis ou au moins des bons copains : Cédric et Géraldine sur ISIS, Jean-Noël sur DANI, Yves et Sophie sur BALANEC, Damien et Aurore sur ELSA3, Stéphane sur LAZARINA, Gaëtan sur BRIMBELLE, Félix et Magali sur LA RABASSE, Phil sur HAPPY OURS, Tom et Nicky sur ROSY, Susan et Scott sur SEA WARRIOR, Audrius et Carmen sur TAURA, Max sur VICTORIA B, Jean-Paul sur CHEMINS d'OCEANS, Fabienne, Jacques et Léo sur ATHENA ......
Je pense à vous tous qui êtes au Brésil, au Cap-Vert, en France, aux Antilles, que sais-je encore .... certains ont vendus leur bateau ... pour en racheter un plus grand ;-) Faites moi signe, un blog c'est fait pour ça !

Cécé et Jean-Noël à Las Palmas s'équipent pour la plongée :




Sylvain, Audrius et Carmen vont plonger, on sort les bouteilles du coffre :



C'est Noël, Damien vient de recevoir une machine à coudre du Père Noël, et il en profite :




Coucher de soleil à La Gomera :


Mouillage à La Gomera :



Coucher de soleil entre La Gomera et La Palma :



Le Pic de Teide sur Ténérife, plus haut sommet d'Espagne, vu de la Palma. Nous sommes à 2200 mètres d'altitude, Ténérife est à 80 kilomètres :



Ne pas oublier MENKAR : un peu de toilette à Puerto de Tazacorte, sur La Palma :



Janvier 2007, à Las Palmas, entre Phil et Max .... c'est bientôt le départ :





2 commentaires:

franklin a dit…

voila mon grand j'ai mis ton blog en lien sur le mien....échange de bon procédé....
ici tout va bien pour cet été je ne pense pas ...mais voir à l'automne carrément au brésil???
ton blog est chaint pour les commentaires..il faut s'inscrire à Google!!!!

franklin a dit…

je te redonne mon blog..
http://motsahic.hautetfort.com/
bises....ici tout va bien