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mercredi 11 juillet 2007

Juillet 2004 : retour à la mer


 

Au printemps les travaux se sont intensifiés :
- ma soeurette a taillé des beaux matelas, les anciens sentaient le gas-oil ! Ils sont sur mesure pour épouser les recoins du bateau, avec des belles housses toutes neuves, et c'est pas si facile, même pour la tapissière professionnelle qu'elle est ! Allez, un peu de pub, je mets un lien vers le site www.ligny-le-ribault.info , qu'elle maintient et où elle figure (rubrique "Vie Economique")
- j'ai réparé les panneaux solaires, rajouté deux portiques en inox pour les soutenir car ils se baladaient - je me demande comment ils ont fait le tour de l'atlantique - fait réparer le déssalinisateur - qui me lâchera entre Gibraltar et les Canaries - installé un poste BLU digne de ce nom, une merveille de Yaesu dont je n'arrive toujours pas à me servir correctement ! acheté une bouteille et un équipement de plongée, pris un abonnement Inmarsat, régularisé mes licences radio, mis un ordinateur 12 volts dans la table à carte car je trouve les PC portables trop fragiles, etc, etc ........

Petite parenthèse : j'ai un Mini-ITX, Boîtier ORION EPIA CL ME6000 processeur VIA 667 Mhz - que je garde en secours - et un AAEON Boxer AEC6840, son remplaçant. Tous deux disposent de quatre ports COM pour connexion aux GPS, modem Inmarsat, A.I.S., Pilote automatique, et fonctionnent en 12 volts. C'est beaucoup mieux qu'un portable :



Le 25 juillet 2004 - soit avec deux mois de retard sur le programme que je m'étais promis - on embarque tout sur Menkar. Quel bigntz !! Claire et Pierre m'accompagnent, ils vont subir les pannes et les réparations d'urgence lors des deux prochaines semaines.

Pierre est le skipper :
L'équipage :


 Arrivée à Lyon (Notre Dame de Fourvière):

 


C'est la descente de la Saône, puis, juste en aval de Lyon, la première écluse sur le Rhône à Pierre Bénite. Il faudra y dormir car nous arrivons trop tard : les écluses ferment à 18 heures !
L'attente à Pierre-Bénite :



Une écluse s'ouvre : 


































Trois jours de descente, parfois monotones, souvent agréables ..... et c'est l'arrivée dans le petit Rhône pour aller jusqu'au Grau du Roi, où de nombreux candidats au TDM (Tour Du Monde) passent chaque année, en provenance de Suisse (et oui il y a un port à Bâle, ou Basel, ou Basileus comme vous voulez) ou bien du chantier META, à Tarare, qui met à l'eau à Villefranche sur Saône.

Avant le Grau, il faut passer par le petit Rhône, où je connaîtrai mon premier échouage (pas le dernier !!) :


Puis la Camargue :

 :

Enfin le chantier Spano, où l'on est généralement accueilli comme un chien dans un jeu de quille. J'irai la prochaine fois à Port Saint Louis du Rhône, s'il y a une prochaine fois de ce genre en Méditerranée .....:



Au matage du bateau, je découvre que l'enrouleur de génois est H.S., roulements foutus, les câbles électriques (pas les haubans) coupés trop courts au précédent démâtage - bonjour la connexion du radar, qui fonctionnera quand même correctement, ouf ! - et j'achète ma survie chez Vega Voiles, que je fréquenterai beaucoup jusqu'à mon départ vers Gibraltar, en 2006. Je donne leur site, c'est http://www.vegavoiles.com/ : ils ont été très patients, compétents et professionnels, que demander de mieux. Un salut particulier à Gilles ;-)

L'ancien enrouleur :




Enfin, c'est bientôt le départ : Pierre et Claire me quittent, je m'en veux beaucoup de n'avoir pas pu leur faire faire leur première croisière à cause des multiples réparations, surtout que Pierre n'est toujours pas venu me rejoindre depuis lors !

Du coup, ils ne verront pas ma première sortie en solitaire, pour aller dire bonjour à l'ami Christian qui prépare son bateau à Carnon ... et cela vaut mieux car je me vautre en serrant le pont tournant du Grau (les chalutiers sont chez eux et vous n'avez qu'à vous garer !). Résultat des courses, mon beau portique est plié. Cela commence bien !!! Je pense très fort, pour me rassurer, à ma première sortie en voiture où j'ai plié l'avant gauche de la deudeuche de mon père. Il avait été sympa et ne s'était pas mis en colère alors que je n'en menais pas large, et ensuite j'ai survécu aux milliers de trajet en voiture de ma vie professionnelle. Voici le portique en cours de réparation, avec ma survie toute neuve :



C'est Christian qui va m'aider à redresser la chose, qui sera ressoudée à Toulon, avec l'aide de Jean-Philippe. Christian sur son bateau :

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