Traduction - traducción automática - automatic translation

lundi 27 décembre 2010

Voyage vers le sud : Buenos Aires - Mar del Plata - Puerto Madryn

Enfin du neuf !! Le principal est fait, manque l'accessoire : l'antifouling .... pour les eaux froides de l'Atlantique Sud c'est pas un must. Terminé les lagunes africaines ou les bahias brésiliennes. On se va se les geler !!

Pierre, un de mes fistons, est venu passer deux mois en Argentine. C'est pas du superflu pour naviguer dans ces eaux là. Pas beaucoup d'abris sur les 1.300 nautiques du parcours Buenos Aires - Ushuaïa (on dit plutôt "oussouaya" en argentin, pas "ouchouaya" à la française !).

1.300 miles, ... plutôt plus, car, une fois n'est pas coutume, on rase la cote histoire d'espérer quelques vents moins forts, .... mais c'est pas gagné. J'ai pas approvisionné en gasoil à Mar del Plata, il me restait 40 litres, largement suffisant tu penses ... avec tout le vent à venir, les bonnes prévisions météos et tout et tout ..... tiens, fumes !! entre des vagues chaotiques ou des houles croisées et plus de vent, du près à la mode dériveur pour pas aller vers la cote (avec un peu de moteur, mais oui messieurs-dames pas d'esbrouffe !), un calme soudain à 5 nautiques du cap machin, on n'hésite pas, on fait tourner le pépère Yanmar ! Résultat des courses : plus de gasoil à 20 miles de la Peninsula Valdès, pétole, courants violents, vents soudains et contraires = + 2 jours de nav - tout à la voile, garanti sur réservoir vide - pour rallier Puerto Madryn ........

Pour visualiser le trajet Rio Lujan - Mar del Plata :
avec Google Earth - avec Google Maps

Mar del Plata - Puerto Madryn :
avec Google Earth - avec Google Maps

Pour la prochaine étape (Madryn - Caleta Horno - Puerto Deseado - peut-être autre chose en route) on va remplir le réservoir, espère !!

Quelques films et images en attendant, juste les bons moments, le reste sur mon album de photos.
Arrivée à Mar del Plata (prises par Michel, de PASSE-PARTOUT)

De 2010-12 Descente vers le sud


De 2010-12 Descente vers le sud

Les copains dauphins (on s'en lasse pas)

De 2010-12 Descente vers le sud

Les mêmes, qui bougent !! :

De 2010-12 Descente vers le sud

Coucher de soleil, à 7 noeuds (ouéééé!!!)

De 2010-12 Descente vers le sud


In vivo (c'est un blog de voileux, je rappelle) :
De 2010-12 Descente vers le sud

En vue de la Peninsula Valdès, par pétole
(en vrai il y a du bleu, du jaune, du vert, avec un bon appareil photo ...)

De 2010-12 Descente vers le sud

Puerto Madryn, le mouillage vu du Club Nautico Atlantico Sul

De 2010-12 Descente vers le sud
@+

mercredi 28 avril 2010

Voyages sur les rios


Traversée du Delta. Pour voir le trajet :
cliquer ici si vous avez Google Earth, et là sans Google Earth (attendre quelques secondes après affichage).

Là je passe une amarre à terre dans un arroyo, au milieu de nul part :

De 2010 Argentine - Uruguay
Le Delta du Parana est immense, des coins habités comme ci-dessous, des endroits déserts, calmes, où vous pouvez passer trois jours sans voir personne.

De 2010 Argentine - Uruguay
Comme d'hab', des couchers de soleil à se rouler par terre (bon, j'exagère, mais je suis fan)

De 2010 Argentine - Uruguay

Navigations sur le Rio Negro. Pour voir le trajet :
cliquer ici si vous avez Google Earth, et là sans Google Earth

Faut y aller. Les rios Paranas, Negro, Uruguay, c'est pas le Rhône ou la Saône : il y a un patelin tous les 30, 50 kms ou beaucoup plus pour le Parana. Donc entre Villa Soriano et Mercédes, il y a des îles, du sable, une végétation dense, variée, et de quoi pêcher (pas un pylone, pas un fil électrique, peut-être 3 cabanes) :

Surubi et Dourados :

De 2010 Argentine - Uruguay
Un bébé Surubi (peut faire 2 mètres), .... après l'avoir mis enrobé de gros sel et de citron pendant 3 heures ou une nuit, un délice.

De 2010 Argentine - Uruguay
Entre trois îles, mon coin préféré, protégé même des crues (enfin à voir, et j'irais pas essayer de vérifier, parce que les crues là-dedans ... le Rhône est un petit garçon à coté, et je parle pas du rio Uruguay, voir plus loin) :

De 2010 Argentine - Uruguay
Peut-être mon premier Dourado :

De 2010 Argentine - Uruguay
Mon plus gros. C'est pas un coin à gros Dourados (plutôt dans le Parana, à partir du Rio Corrientes) :

De 2010 Argentine - Uruguay
Je peux vous dire ceci : c'est rapide et résistant comme un saumon, ça saute comme un tarpon ou un black-bass, donc vous en perdez 8 ou 10 ferrés pour un dans le bateau, sa mâchoire est TRÈS puissante, la morsure d'un petit de 25 cms vous fait crier de douleur et un plus gros écrase un manche d'épuisette en alu comme une paille. Mes leurres n'ont pas tenu le choc, un Rapala doit vous faire trois séances avant d'être complètement niqué ! C'est bon à manger, une rangée d'arêtes un plus qu'un Sandre, faut un spécimen de trois kilos (comme le plus gros ci-dessous) pour être confortable au palais. Un peu de poisson, après les tonnes de barbaque (bonne faut le dire) ingurgitées en Argentine !

Un soir de pêche pluvieux en tête d'une île, j'ai pris ça. J'ai dû en toucher 50, pour attraper ça, j'en ai ramené aux copains, tout à été mangé, rassurez-vous. Pêchez surtout les têtes et les culs d'îles, 2 mètres de fond ou moins dans le courant, une heure après le lever ou avant le coucher de soleil :

De 2010 Argentine - Uruguay
NB : J'ai reçu un commentaire anonyme disant : "Depredador!!!! Esos peces no se matan!! Habría que haberte hechado y declarado persona no grata. Vete a tu pais mugriento y no vuelvas más!!!!" facile à comprendre .... je ne publie pas les anonymes, qui ne prennent pas la peine de comprendre que ces poissons ne furent ni rares ni jetés. J'en parle dans l'espoir que le courageux bonhomme se décidera à assumer ??!! ......

Mon dada, un tit coucher de soleil sur le rio Negro :

De 2010 Argentine - Uruguay
Après Villa Soriano, (petit patelin adorable, pas de voitures pratiquement, une Prefectura avec des gens adorables - ça change de San Isidro - une mini épicerie ou j'ai acheté une tourte à la viande qui paraissait délicieuse, ... mais le tout était sucré à la rage. J'avais faim, j'ai tout mangé) , après Villa Soriano donc il y a Mercédes. C'est coquet, vivable, mais punaise le coût de la vie ! Deux fois les prix d'Argentine, un peu en dessous des prix européens c'est vous dire ! Et les mecs n'ont pas de boulot en Uruguay ! Quatre millions d'habitants, à peu près, ils vont quand même nous mettre une tôle à la prochaine coupe du monde ;-) ! Je crois qu'ils sont tous plus ou moins fonctionnaires. Je comprends maintenant pourquoi il y tant d'Uruguayens en Argentine.

Un aparté : tous ces pays d'AmSud, à des degrés divers, ont vu leur histoire façonnée par des sacrés bandits espagnols (les conquistadors) puis anglais (banquiers et négociants) et enfin étasuniens (filiales toutes puissantes négociant avec - ou contre, voir Alliende - les gouvernements dans le dos des pleupleus). Pour mourir moins con, en plus d'apprendre - comme je peux - la langue, et de rester suffisamment longtemps pour avoir des potes et vivre avec eux, je me suis fais ramener un bouquin, qui est une somme et un brûlot :
Las Venas Abiertas de América Latina, en vérité une mine de renseignements et qui vous laisse à réfléchir : à l'Amérique certes, mais aussi à l'Afrique, à nos banquiers, et pourquoi pas aux pratiques de nos hommes politiques.

Je sais, vous vous dites : mais qu'est-ce qui lui arrive à l'autre blaireau qui ne pense qu'à se la couler douce, à se taper parilla ou caïpirinha, à faire le bon touriste comme mamie ! Mais non, je pense aussi, je pense à la France, à mes enfants qui vont devoir un jour ou l'autre payer l'addition laissée par nos bons gouvernants, je réfléchis au pourquoi, au comment, .... riez pas, je me lâche ...

[ nota : là-dessous ... je parle EN GENERAL hein, je dis ça pour pas avoir ma boite aux lettres encombrée de trucs genre "mais faut pas faire des généralitéééééés !!" et pis c'est MON blog, si ça va pas, allez-y voir ailleurs .... ]
L'Afrique, L'AmSud ne m'ont pas laissé indifférent. J'aime observer les gens, leurs p'tites manies, leur p'tites faiblesses, et Dieu sait s'ils en ont, au Sénégal, au Brésil ! Mais ça me fait pas préférer la France les yeux fermés, je dirais même que j'ai vu plein de trucs qui me révèlent toutes nos grosses conneries à nous : l'indifférence, l'avarice, entre autres. Je peux vous dire que les Sénégalais ne pensent qu'à tondre les toubabs (nous), qu'ils sont rapaces et fainéants, un peu voleurs (plus que nous, si, si), qu'ils sont capables par négligence de bouziller n'importe quel matos neuf en trois jours, mais ils te parlent, eux. Ils partagent, ils sont généreux, ils rigolent, et tu verras jamais un gonze crever de faim ou dormir dehors !!! A la Tabaski, le pognon part dans tous les sens, arrive de tous les pays (envoyé par les Sénégalais exilés) . Bon ils se foutent de tout, se manquent de respect à eux-même, mais nous, nous sommes méprisants, seuls, claquemurés devant la télé.
NB : les sénégalais sont des mecs courageux et tranquilles (hier chez les tirailleurs, aujourd'hui dans leurs pirogues), et mes deux copains, le grand Abdul de Ziguinchor, et Malick de Cap-Skirring, sont des gars super biens, je vous souhaite de les rencontrer. La Casamance (dans les villages, pas à la ville) est un coin où vous pouvez laisser votre bateau seul pendant un an , il est bien gardé .... essayez de faire ça en France, vous serez pillé à coup sûr ! N'essayez pas ailleurs non plus ;-)

Je vous parlerai du Brésil un autre jour, quand ça me remontera des tripes.


Remontée du Rio Uruguay. Pour voir le trajet :
cliquer ici si vous avez Google Earth, et là sans Google Earth
Bon d'abord, je ramène ma science (merci internet) :
Avec un débit moyen de 4 700 m3/s, le Río Uruguay a une histoire hydrologique marquée par des crues dévastatrices (ex. à Salto, 1941 : débit de 29 500 m3/s, 15,83 m au-dessus de l’étiage; 1959 : débit de 36 000 m3/s, 17,94 m au-dessus de l’étiage, et plus encore en novembre 2009 !!). Pour comparer, le débit moyen du Rhône relevé à Beaucaire est de 1 700 m3/s (données 1920-2005), et lors des crues plus de 11 000 m3/s à l’aval.

En bref, un monstre ..... et c'est rien à coté du Parana .... que je me suis mis en tête de remonter jusqu'au Brésil !! Je sais je rêve, mais va savoir si je vais pas le faire !! :


Pour plus d'info : http://www.histarmar.com.ar/InfHistorica/LeBasUruguay-base.htm
autre lien sur un sujet d'actualité :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_papier

Ensuite on a visité (oui je dis on, j'étais avec Domi, ma copine) Fray Bentos en Uruguay (pas terrible et beurk la papeterie - les finlandais sont pas fous ils en veulent plus chez eux des gros merdiers dégueulasses comme ça), Concepcion en Argentine (pas terrible, mais des voileux accueillants) Paysandu en Uruguay (grand, sympa), et Colon en Argentine.

En fait l'idéal c'est d'avoir sa baraque en Uruguay, à Paysandu (pas cher, une administration beaucoup moins changeante, vorace et chiante qu'en Argentine - c'est pas pour rien que l'Uruguay s'appelle aussi la "petite Suisse de l'Amérique Latine"), et .... de passer le pont, faire trois kms et ses courses à Colon, parce que TOUS les produits de consommation courante sont moins chers en Argentine, et il y a a du choix aussi à coté de l'Uruguay. Je crois que les Uruguayens se sont bien fait niquer par leurs précédents gouvernements (concurrence "administrée" et limitée volontairement = peu de distributeurs qui se goinfrent ainsi à la rage ....... remarque, .... en France, ...... la bouffe est 30% plus cher qu'en Allemagne !! merci Auchan, Carrefour, et nos gugusses qui leur ont mitonné des lois aux ti oignons).

Et voilà la descente, avec le courant ça va mieux, mais il a fallut quelques jours pour faire les 380 kms qui sont représentés là :
Pour voir le trajet avec Google Earth ou bien si vous êtes réticent à l'utiliser sans Google Earth (faut un p'tit plugin, mais c'est facile à installer).

Pour le reste je vais vous faire ni le parfait guide pour navigateur (là vous avez internet, là vous mouillez gratis, là les douaniers sont cons, nani, nana ....), ni le parfait guide pour touriste (oh lala, la Cathédrale qu'elle est belle, ....). Vous n'avez qu'à cliquer sur les liens si vous voulez vous instruire (un peu partout dans la page, les lettres en couleur), moi je dis juste comme je le sens. D'abord ! Ah, oui pour les amateurs de photos, voir mes albums sur Picaschmol. Elle est pas belle la vie ?

Bon ce soir j'en ai assez, je vous bise,
@+


dimanche 7 mars 2010

Soudure, Sablage, Peinture ...

A l'usage, je me suis aperçu que les blogs de navigateurs étaient assez chiants : le paysage est sublime, mes navigations sont géniales, les gens sont pauvres mais gentils, ceci cela (et encore plus) est cassé sur mon bateau, je suis un malheureux obligé de subir et de passer mon temps à réparer !

C'est vrai !! Alors restez chez vous, vous y serez bien mieux, moins de boulot, pas de vagues ni de tempêtes, la télé et internet sans problèmes .... le pied !!

Bon, en ce qui me concerne, on solde et on passe à autre chose. Alors juste une dernière fois (chiche ...) vous savez, le chanteur/ navigateur/ filmeur d'iles exotiques pour son argent de poche disait, à peu de chose près - je cite quand je copie : il y a sur les voiliers un état stable, naturel, constant, habituel .... l'état de panne .... et par extraordinaire, par hasard et par chance aussi, l'état de marche. Alors, là c'est :

Soudurage (avec Jésus, prononcer RRRrrrézousse, un bon mec) :

De Réparations - Varadero du Club Albatros - Buenos Aires

Sablage (avec mon pote Marcelo) :


et aussi (on a fini au bout de plusieurs jours à la nuit, y avait plus de sable, on l'a ramassé par terre et tamisé avec des morceaux de moustiquaire ....), z'étaient heureux d'en être venus à bout :

De Réparations - Varadero du Club Albatros - Buenos Aires

Peinturage :



Carlito, le peintre, devant son œuvre :

De Réparations - Varadero du Club Albatros - Buenos Aires
Plein d'autres photos sur l'album ouaibe pi-K-ça qui va bien.

Bon je me suis bien fait tartir, de juillet 2009 à février 2010 pour changer de moteur, et aussi des tapées d'autres trucs bien chiants à faire, mais maintenant c'est fini !! La bulle, le farniente, plus rien, que boire manger et se la couler douce (j'ai dit que je disais plus rien sur la bricole, rogntudjuuu !!!).

Quand même .... le bon moment c'est celui-là !!!!!! :

De Réparations - Varadero du Club Albatros - Buenos Aires


Au fait, si vous vous tâtez pour réparer votre rafiot en Argentine, ou en Uruguay, ou encore au Brésil ..... n'hésitez pas, allez à Trinidad !!! si vous êtes sages et que vous me le demandez gentiment ;-), je vous dirai pourquoi .......

Allez, hasta luego !!!

dimanche 3 janvier 2010

Que 2010 .......

........ vous soit inattendue mais douce, aventureuse mais confortable, fructueuse mais désintéressée !! ... que vos défauts et la maladie vous foutent la paix ..... que vous puissiez vous occuper un peu plus des autres.

Bon, la liste est longue des choses qu'on peut (se/vous) souhaiter ...... plus longue encore est la liste des réparations du bateau (que MENKAR retrouve l'eau rapidement, etc ....)

En ce qui me concerne, après deux mois et demi passés en France pour tenter de trouver ce qui coince et me fait mal - tout le monde m'a dit que je devrais survivre, donc croyons-les ! - il faut maintenant finir de réparer le destrier qui m'a permis d'arriver jusqu'ici.

Reprenons : le nouveau moteur est en place, un beau joint flexible entre le nouveau tourteau d'accouplement et le nouvel arbre d'hélice (ramené de France, perdu quelques jours dans les bagages entre Madrid et Buenos Aires), une nouvelle hélice aussi, mais fabriquée en Argentine .

L'ancienne hélice et la nouvelle, l'arbre
(mais si, le machin en inox, debout)


Moteur, joint flexible, tourteau, arbre :

Posted by Picasa

Et le plus formidable : en décembre un soudeur est venu me réparer et modifier le balcon arrière, fabriquer un nouveau "berceau" (je ne connais pas le terme exact) pour le guindeau, afin qu'il puisse enfin s'acquitter seul de sa tâche : rentrer tout seul les cinquante mètres de chaîne que je vais acheter, avec une ancre argentine. Et puis deux trois autres bricoles qui me gâchaient le plaisir de naviguer depuis l'Afrique.

Maintenant c'est sablage/peinture - qui part et s'écaille de partout, c'est gênant, l'antifouling ne tient plus - un beau chantier ... surtout en Argentine où il ne faut pas attendre de cadeaux du point de vue tarif : le gringo en prend encore plus dans les dents que le local, qui n'est pas épargné non plus. Le premier devis surprend toujours !!!! il convient d'avoir des nerfs et de continuer à espérer le "presupuesto" raisonnable. Mais bon, j'assume, partant de Rio de Janeiro c'était soit cap au nord pour Trinidad et Tobago, soit cap au sud. J'ai choisi le chemin de la Patagonie .... c'est de votre faute à vous lecteurs, qui avez voté en majorité pour que je fonce vers le grand sud ! Les copains qui m'ont renseigné sur les chantiers nautiques de Trinidad ne m'ont pas non plus donné envie ....

Au passage, je peux renseigner les collègues navigateurs sur ce qui les attend sur les bords du Rio Lujan (marinas, chantiers, shipchandlers ...). J'ai dû faire, au compteur, plus de 800 kms à vélo entre San Isidro, San Fernando et Tigre pour trouver mécaniciens, électricien, astilleros, varadeiros et tous les fournisseurs bien connus des propriétaires de bateaux. Les choses ont un peu changé ces dernières années et il faut "circonstancier" les propos des marins qui m'ont précédé. Quand on lis ceci par exemple, ou bien cela, on peut s'imaginer certaines facilités .... ces articles sont très bien faits, et je vous encourage à les lire ..... mais les argentins n'ont ni bateaux en alu (quelques très rares en acier), ni catamarans. Et il est de plus en plus difficile de trouver une place dans un club nautique, il faut écrire, supplier, attendre. Donc gare à vous, réparez ailleurs, vous gagnerez du temps.

Par contre, lorsque/si vous passez quelques temps dans un club, vous trouvez des marins, qui deviennent des amis, vous aident à comprendre ce qui vous entoure ... et vous apprennent l'art de la parilla ! Nous autres français avons dans ces circonstances un petit atout : nous avons été entraînés, depuis notre plus jeune age, à nous tenir à table, et il le faut pour tenir le choc !!!!



Les propriétaires de bateaux en polyester ou en epoxy seront contents des peintres et menuisiers argentins (réserves déjà faites à propos des premiers devis). Les voileux argentins ont des bateaux très rapides, et sont des régatiers impénitents ! J'ai participé à une régate sur un autre bateau que le mien (bien m'en a pris), ils m'ont épaté par leur enthousiasme, leur intrépidité, et leur savoir-faire !

Et il faut dire qu'ils savent comment préparer leur bateau. Gerardo par exemple, a poncé trois jours durant son "Mystico", aidé - le veinard - de ses deux filles, Martina et Candella. Voilà l'équipe, avec un papa pas malheureux :

Je ne me risquerais pas à régater avec Menkar avec de genre de quillard :


Bon, je vous quitte, j'ai aussi un poêle Refleks à installer. Ici il fait entre 30 et 35°C, mais en bas ça caille toute l'année. Prochain post : après le sablage !!!!