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vendredi 20 juillet 2007

Février 2007 : Dakar

Départ de Nouadhibou le 12 février à midi, arrivée à Dakar le 16 février à 13h30, soit 400 nm à un peu plus de 4 noeuds de moyenne, avec du moteur pendant une vingtaine d'heure. Ce n'est pas ce qu'on appelle une belle nav, mais ce fut tranquille et sans histoire.

Si, une anecdote : 25 milles au large de Nouadhibou, des pêcheurs en pirogue se sont intéressés à moi, d'une manière qui pouvait laisser présager un abordage de nuit : ils sont tout d'abord venus à taper ma coque, me disant qu'ils croyaient que j'avais besoin de quelque chose (??), puis je leur ai dit que tout allait bien, ils se sont éloignés sur mon tribord, dans une légère brume et à la nuit tombante. Cinq minutes plus tard, j'ai discerné la même pirogue sur mon arrière babord : il avaient fait le tour et me suivant très discrètement, de loin, à la limite de ma vision. J'ai éteint mon feu de navigation, changé de cap de 30° et accéléré au moteur !! Que fallait-il en penser ?

D'autres visiteurs se sont manifestés à 15 milles du Cap Vert (la pointe de la presqu'île de Dakar), des volées de petits passereaux, qui se reposeront plusieurs heures dans le gréement :



J'ai contourné Gorée, et mouillé ici : (lien Google Maps)


Lorsqu'on est plaisancier, il est tout à fait déconseillé de rentrer dans le port de Dakar. ou de mouiller n'importe où, sous peine d'être rapidement "visité". Direction donc un des trois "clubs nautiques" existants, vestiges d'un passé colonial qui disparaît doucement : le Marinas (le plus sécurisé, réservé aux faibles tirants d'eau, catamarans et dériveurs), malheureusement complet à mon arrivée, l'ADP, qui accueille peu de monde, mais qui sait mettre un bateau à sec pour le carénage, et le CVD (Cercle de Voile de Dakar), où je suis resté quelques semaines. Je n'en ferai pas une bonne publicité, car je m'y suis fait traiter de voleur par quelques "gentils membres de l'association" pas très bien intentionnés. Sans rentrer dans les détails, disons que l'organisation du club est laissée à la libre appréciation des employés sénégalais, présents là depuis de nombreuses années, et que les membres de l'association ne parviennent plus à gérer suivants nos standards de "toubabs" (toubab = blanc, européen ou américain). S'ensuivent un certain nombre de problèmes, qu'il ne convient pas de soumettre aux responsables de l'association, généralement très sédentarisés (en clair, scotchés aux limites du club, et accrochés à leurs habitudes : étranger, tu n'es plus le bienvenu !). Fermez le ban.

Le CVD vu du mouillage :



La digue du CVD, vue du CVD :



Menkar, vu de la terrasse du CVD, au demeurant fort agréable :


Je me suis pas mal baladé en ville, qui rassemble un bon tiers de la population du Sénégal :

Quelques chiffres : Population totale : 11 658 000 (2005), Taux d'accroissement annuel : 2.2% (2004), Fertilité : 4.9 enfant par femme ! (2004) (lien Google). L'exode rural s'est accéléré depuis 20 ans, essentiellement vers Dakar, qui recueille aussi toute une faune venue des pays voisins : Mali, Tchad, Côte d'Ivoire - surtout, alors qu'Abidjan était parait-il un centre d'attraction important et une ville magnifique dans les années 90 - Guinée (Bissau, Conakry), Gambie. Je vous rassure quand même : nous ne sommes pas au Brésil, et vous êtes plus en sécurité la nuit à Dakar, que dans la plupart de nos banlieues françaises.

J'ai pris peu de photos, ce qui explique la pauvreté de cette page : il faut voyager "léger", à pied et en taxi, et ne pas afficher la panoplie du parfait touriste, sinon vous êtes harcelé par les vendeurs ambulants.

Globalement, c'est une expérience valable que de vivre à Dakar quelques semaines, mais on s'en fatigue rapidement (ce n'est plus la même ville qu'il y a 20 ans, que Jean-Pierre m'avait décrit sous des qualificatifs élogieux). Sine Saloum et Casamance sont bien plus appréciés des voileux et valent le déplacement, j'en reparlerai plus tard, aussi je complèterai mes petits commentaires sur le Sénégal.

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