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vendredi 27 juillet 2007

Mai 2007 : arrivée en Casamance

Une petite carte empruntée, qui donne l'échelle. Il est possible de remonter jusqu'à Ziguinchor, ensuite il y a un pont qui interdit aux voiliers de passer plus amont (le mât ne passe pas) :




Voici un petit résumé de mes premières navigation, les bancs de sable sont en jaune, mes traces de toutes les couleurs :



Quand on arrive au large du Sine Saloum ou de la Casamance, on est un peu déçu : la côte est insignifiante, très basse, très plate. Par rapport à la Corse, à Gibraltar, aux Canaries, ou même aux Cap Blanc (Mauritanie) et Vert (Dakar), qui présentent de beaux reliefs, cela surprend. Et puis lorsque je me suis engagé dans l'estuaire puis dans les bolons, j'ai été également surpris. Quelques arbres (en fait des arbres immenses : fromagers, palmiers, baobabs monumentaux vus de près) et les palétuviers. Dans mon imaginaire je voyais quelques chose de verdoyant, comme la forêt primaire équatoriale qu'on voit dans "Tarzan" !! Mais c'est comme ça. Je vous présente donc le palétuvier - un petit palétuvier, il y en a de très gros - qui compose la mangrove (voir note ci-dessous) :

La mangrove, je cite :
"une végétation intense dont les racines sont couvertes d’huîtres, le tout installé sur un fond de vase très profond. Un milieu étrange de forêts amphibies dont l’arbre le plus connu est le palétuvier perché sur des racines-échasses. Au milieu de cette forêt sur pilotis, où seules les bateaux et pirogues accèdent, des flamants roses, des hérons, des loutres et le très rare lamantin. Ça, c’est le côté carte postale.
Mangroves en danger : La zone du delta du Saloum comme celle de Casamance est frappée par l’érosion côtière et par la salinité des sols. La mangrove y est essentielle car elle fixe les sols, fournit les nutriments essentiels pour les alevins et accueille les colonies d’huîtres. La mangrove fournit également la pharmacopée locale et des revenus substantiels aux femmes qui exploitent les mollusques. Cependant, la baisse de la pluviométrie et l’exploitation anarchique de la mangrove ont accentué la régression des peuplements, avec comme résultat, la dégradation de l’environnement et la diminution des ressources. Au même titre que la faune et la flore, les populations locales sont les premières victimes de la mutilation du couvert végétal. La coupe du bois de mangrove se pratique pour la production du bois d’énergie et de service. D’autre part, pendant longtemps, les populations ont coupé les palétuviers à la base pour récolter les huîtres. Mais l’inadéquation entre les prélèvements de bois et les potentialités des secteurs de coupe est patente, d’où l’amenuisement des ressources ligneuses et sa cohorte de conséquences néfastes sur l’écosystème."
Quelques liens, pour votre agrément : lien 1, lien 2 et lien 3, à vous d'apprécier.

Dans les bolons, les palétuviers laissent parfois la place à de beaux baobabs, qui reverdissent à la saison des pluies, et portent des fruits appelés pains de singe, fruits qui donnent un jus de fruit savoureux et onctueux, le bouille :



Après un petit séjour vers Cachouane, près de l'embouchure, je me suis rapidement rendu à Ziguinchor, qui fera l'objet de mon prochain "post", comme ils disent. Puis je suis redescendu à l'embouchure de la Kalisseye (les traces les plus au nord), voici qui permet de situer : lien Google Maps.
Voici en image ce que cela donne. L'embouchure, très sauvage, pratiquement déserte, poissonneuse à souhait :


D'un peu plus près, des déferlantes. La sortie est pratiquement impossible pour un voilier, peut-être par très petit temps, à marée basse. La pointe de sable est pêchable au lancer léger, avec un petit rapala ou un raglou ........ il y a des surprises !! :



Juste avant l'estuaire, une belle végétation : filaos, tamariniers, fromagers monumentaux, très grands palmiers .... c'est la Casamance !



Vu de plus près :


 Il y a un petit village, perdu dans les arbres :



J'attends le pain, l'épicier est attendu ! mais il est pardonné, il doit faire huit kilomètres à pied pour approvisionner sa boutique ........



Sur la pointe de sable, dos à la mer :



Des pélicans par dizaines :



Un capitaine - nom donné par les sénégalais : Plexiglass, à cause de son museau transparent - sur du trente centièmes, avec une canne au mort manié pour le Sandre, c'est du grand sport. J'ai touché aussi des beaux barracudas, et j'y retournerai pour les Carpes Rouges :



A bientôt ! ;-)


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