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samedi 14 juillet 2007

Eté 2005 : retour en Corse

C'est très simple, d'abord je fais remettre le bateau à l'eau :


Puis je retourne en Corse, le bateau a été bien amélioré, je commence à bien m'y retrouver, ce n'est plus la découverte de l'année précédente .... mais je trouverai encore mille choses à faire ;-) Enfin l'important c'est que le bateau et moi faisions la bonne équipe, que soleil, copa, lonzo, brousse (charcuteries et fromages corses, tous aussi délicieux les uns que les autres), plongée, maquis, eau cristalline, famille et amis soient aux rendez-vous !! Comme on dit, ce n'est que du bonheur ....

Début du séjour en Corse, c'est la forme pour Claire :


La piscine est derrière :

 


Domi me rejoint à Calvi :



Après la baignade, dorade et sar au barbecue :
 




En septembre, Sylvain et ses copains viennent à Porquerolles, où j'ai fait route. Cela fait une "certaine" animation sur le bateau :

Voilà, il ne reste plus qu'à rentrer au Grau du Roi ,pour terminer la préparation du bateau (si, si il en reste .....), rentrer à Lyon pour vendre la maison, régler quelques menus détails, et ce sera le grand voyage ??!!?

jeudi 12 juillet 2007

Août et septembre 2004 : Croisière en Corse

Sitôt Carnon quitté, cap sur Toulon. C'est ma première nav en solitaire ... j'étais toujours en famille lorsque je louais des voiliers. Ça fait quand même drôle ... je me suis payé des bonnes sensations (foncer à la voile, sentiment extrême de liberté), avec le vent qui fraîchissait dans les bouches du Rhône, un, deux, trois ris, zou !! le golfe de Fos avec tout ses cargos et paquebots a été traversé comme une flèche !

Le port de Toulon :

 


Je n'ai pas pris de photos alors mais j'en garde un souvenir bien vif : je suis parti !! Réparation à Toulon, Jean-Philippe et Ariane sont là, ils ont un an d'avance sur moi (au moins) dans leur préparation de TDM, mais il leur faut aussi décaler d'un an leur participation à un Rallye pour de bêtes histoires de permis de construire (le Rallye des îles du soleil www.ilesdusoleil.com/).

Le bateau de Jean-Philippe :


Étape Toulon - Port-Grimaud, tranquillement, après avoir passé une nuit au mouillage de Porquerolles. Toutes ces étapes je les ai déjà faites, mais pas avec MON bateau. J'y crois pas encore (même aujourd'hui d'ailleurs !!!) : c'est moi qui taille la route ?? En tous cas j'embarque une nouvelle cuisinière en inox, à pétrole (un vrai poème l'allumage d'un réchaud à pétrole, j'en reparlerai peut-être). J'ai choisi le pétrole en lisant et relisant les bouquins de navigateurs qui sont allés suffisamment loin pour préférer le pétrole au gaz : pas de risque d'explosion, facilité pour s'approvisionner partout dans le monde ... mais de belles flammes jaunes et du noir de fumée parfois !!

La traversée vers la Corse se fait sans difficultés - je me rappelle ma première traversée, en 91, avec juste ma famille pour équipage, je n'en menais pas large !!! Arrivée à Calvi, classique :



Et là ce sont plusieurs semaines d'eau chaude et transparente, de soleil, d'odeur du maquis dans les mouillages secrets et (presque) déserts des Agriates, la pêche aux dorades et aux sars, l'île Rousse et son marché, .... bref que du bonheur et un avant-goût des mouillages rêvés du Brésil, des Tuamotous ou de Nouvelle Calédonie. On verra bien !!!

L'île Rousse :




Au retour, je me suis payé mon premier petit coup de vent en solitaire : je pars vers midi, avec du libeccio (trois-quart arrière partant de Calvi) qui me fait avancer comme un avion toute la journée puis la nuit, pour me laisser au petit matin au large de Porquerolles, en pleine calmasse. Traversée de nuit du Golfe de Fos, au radar, avec des cargos partout. Le lendemain, vent debout à 20 milles du Grau. Vive la Méditerranée !!! Mais je suis content, je m'en suis bien sorti, et gagné de la confiance en moi et surtout en mon bateau, qui a taillé sa route comme un chef ...........

mercredi 11 juillet 2007

Juillet 2004 : retour à la mer


 

Au printemps les travaux se sont intensifiés :
- ma soeurette a taillé des beaux matelas, les anciens sentaient le gas-oil ! Ils sont sur mesure pour épouser les recoins du bateau, avec des belles housses toutes neuves, et c'est pas si facile, même pour la tapissière professionnelle qu'elle est ! Allez, un peu de pub, je mets un lien vers le site www.ligny-le-ribault.info , qu'elle maintient et où elle figure (rubrique "Vie Economique")
- j'ai réparé les panneaux solaires, rajouté deux portiques en inox pour les soutenir car ils se baladaient - je me demande comment ils ont fait le tour de l'atlantique - fait réparer le déssalinisateur - qui me lâchera entre Gibraltar et les Canaries - installé un poste BLU digne de ce nom, une merveille de Yaesu dont je n'arrive toujours pas à me servir correctement ! acheté une bouteille et un équipement de plongée, pris un abonnement Inmarsat, régularisé mes licences radio, mis un ordinateur 12 volts dans la table à carte car je trouve les PC portables trop fragiles, etc, etc ........

Petite parenthèse : j'ai un Mini-ITX, Boîtier ORION EPIA CL ME6000 processeur VIA 667 Mhz - que je garde en secours - et un AAEON Boxer AEC6840, son remplaçant. Tous deux disposent de quatre ports COM pour connexion aux GPS, modem Inmarsat, A.I.S., Pilote automatique, et fonctionnent en 12 volts. C'est beaucoup mieux qu'un portable :



Le 25 juillet 2004 - soit avec deux mois de retard sur le programme que je m'étais promis - on embarque tout sur Menkar. Quel bigntz !! Claire et Pierre m'accompagnent, ils vont subir les pannes et les réparations d'urgence lors des deux prochaines semaines.

Pierre est le skipper :
L'équipage :


 Arrivée à Lyon (Notre Dame de Fourvière):

 


C'est la descente de la Saône, puis, juste en aval de Lyon, la première écluse sur le Rhône à Pierre Bénite. Il faudra y dormir car nous arrivons trop tard : les écluses ferment à 18 heures !
L'attente à Pierre-Bénite :



Une écluse s'ouvre : 


































Trois jours de descente, parfois monotones, souvent agréables ..... et c'est l'arrivée dans le petit Rhône pour aller jusqu'au Grau du Roi, où de nombreux candidats au TDM (Tour Du Monde) passent chaque année, en provenance de Suisse (et oui il y a un port à Bâle, ou Basel, ou Basileus comme vous voulez) ou bien du chantier META, à Tarare, qui met à l'eau à Villefranche sur Saône.

Avant le Grau, il faut passer par le petit Rhône, où je connaîtrai mon premier échouage (pas le dernier !!) :


Puis la Camargue :

 :

Enfin le chantier Spano, où l'on est généralement accueilli comme un chien dans un jeu de quille. J'irai la prochaine fois à Port Saint Louis du Rhône, s'il y a une prochaine fois de ce genre en Méditerranée .....:



Au matage du bateau, je découvre que l'enrouleur de génois est H.S., roulements foutus, les câbles électriques (pas les haubans) coupés trop courts au précédent démâtage - bonjour la connexion du radar, qui fonctionnera quand même correctement, ouf ! - et j'achète ma survie chez Vega Voiles, que je fréquenterai beaucoup jusqu'à mon départ vers Gibraltar, en 2006. Je donne leur site, c'est http://www.vegavoiles.com/ : ils ont été très patients, compétents et professionnels, que demander de mieux. Un salut particulier à Gilles ;-)

L'ancien enrouleur :




Enfin, c'est bientôt le départ : Pierre et Claire me quittent, je m'en veux beaucoup de n'avoir pas pu leur faire faire leur première croisière à cause des multiples réparations, surtout que Pierre n'est toujours pas venu me rejoindre depuis lors !

Du coup, ils ne verront pas ma première sortie en solitaire, pour aller dire bonjour à l'ami Christian qui prépare son bateau à Carnon ... et cela vaut mieux car je me vautre en serrant le pont tournant du Grau (les chalutiers sont chez eux et vous n'avez qu'à vous garer !). Résultat des courses, mon beau portique est plié. Cela commence bien !!! Je pense très fort, pour me rassurer, à ma première sortie en voiture où j'ai plié l'avant gauche de la deudeuche de mon père. Il avait été sympa et ne s'était pas mis en colère alors que je n'en menais pas large, et ensuite j'ai survécu aux milliers de trajet en voiture de ma vie professionnelle. Voici le portique en cours de réparation, avec ma survie toute neuve :



C'est Christian qui va m'aider à redresser la chose, qui sera ressoudée à Toulon, avec l'aide de Jean-Philippe. Christian sur son bateau :