Bon, la liste est longue des choses qu'on peut (se/vous) souhaiter ...... plus longue encore est la liste des réparations du bateau (que MENKAR retrouve l'eau rapidement, etc ....)
En ce qui me concerne, après deux mois et demi passés en France pour tenter de trouver ce qui coince et me fait mal - tout le monde m'a dit que je devrais survivre, donc croyons-les ! - il faut maintenant finir de réparer le destrier qui m'a permis d'arriver jusqu'ici.
Reprenons : le nouveau moteur est en place, un beau joint flexible entre le nouveau tourteau d'accouplement et le nouvel arbre d'hélice (ramené de France, perdu quelques jours dans les bagages entre Madrid et Buenos Aires), une nouvelle hélice aussi, mais fabriquée en Argentine .
L'ancienne hélice et la nouvelle, l'arbre
(mais si, le machin en inox, debout)
(mais si, le machin en inox, debout)
Moteur, joint flexible, tourteau, arbre :
Et le plus formidable : en décembre un soudeur est venu me réparer et modifier le balcon arrière, fabriquer un nouveau "berceau" (je ne connais pas le terme exact) pour le guindeau, afin qu'il puisse enfin s'acquitter seul de sa tâche : rentrer tout seul les cinquante mètres de chaîne que je vais acheter, avec une ancre argentine. Et puis deux trois autres bricoles qui me gâchaient le plaisir de naviguer depuis l'Afrique.
Maintenant c'est sablage/peinture - qui part et s'écaille de partout, c'est gênant, l'antifouling ne tient plus - un beau chantier ... surtout en Argentine où il ne faut pas attendre de cadeaux du point de vue tarif : le gringo en prend encore plus dans les dents que le local, qui n'est pas épargné non plus. Le premier devis surprend toujours !!!! il convient d'avoir des nerfs et de continuer à espérer le "presupuesto" raisonnable. Mais bon, j'assume, partant de Rio de Janeiro c'était soit cap au nord pour Trinidad et Tobago, soit cap au sud. J'ai choisi le chemin de la Patagonie .... c'est de votre faute à vous lecteurs, qui avez voté en majorité pour que je fonce vers le grand sud ! Les copains qui m'ont renseigné sur les chantiers nautiques de Trinidad ne m'ont pas non plus donné envie ....
Au passage, je peux renseigner les collègues navigateurs sur ce qui les attend sur les bords du Rio Lujan (marinas, chantiers, shipchandlers ...). J'ai dû faire, au compteur, plus de 800 kms à vélo entre San Isidro, San Fernando et Tigre pour trouver mécaniciens, électricien, astilleros, varadeiros et tous les fournisseurs bien connus des propriétaires de bateaux. Les choses ont un peu changé ces dernières années et il faut "circonstancier" les propos des marins qui m'ont précédé. Quand on lis ceci par exemple, ou bien cela, on peut s'imaginer certaines facilités .... ces articles sont très bien faits, et je vous encourage à les lire ..... mais les argentins n'ont ni bateaux en alu (quelques très rares en acier), ni catamarans. Et il est de plus en plus difficile de trouver une place dans un club nautique, il faut écrire, supplier, attendre. Donc gare à vous, réparez ailleurs, vous gagnerez du temps.
Par contre, lorsque/si vous passez quelques temps dans un club, vous trouvez des marins, qui deviennent des amis, vous aident à comprendre ce qui vous entoure ... et vous apprennent l'art de la parilla ! Nous autres français avons dans ces circonstances un petit atout : nous avons été entraînés, depuis notre plus jeune age, à nous tenir à table, et il le faut pour tenir le choc !!!!
Les propriétaires de bateaux en polyester ou en epoxy seront contents des peintres et menuisiers argentins (réserves déjà faites à propos des premiers devis). Les voileux argentins ont des bateaux très rapides, et sont des régatiers impénitents ! J'ai participé à une régate sur un autre bateau que le mien (bien m'en a pris), ils m'ont épaté par leur enthousiasme, leur intrépidité, et leur savoir-faire !
Et il faut dire qu'ils savent comment préparer leur bateau. Gerardo par exemple, a poncé trois jours durant son "Mystico", aidé - le veinard - de ses deux filles, Martina et Candella. Voilà l'équipe, avec un papa pas malheureux :
Bon, je vous quitte, j'ai aussi un poêle Refleks à installer. Ici il fait entre 30 et 35°C, mais en bas ça caille toute l'année. Prochain post : après le sablage !!!!
Maintenant c'est sablage/peinture - qui part et s'écaille de partout, c'est gênant, l'antifouling ne tient plus - un beau chantier ... surtout en Argentine où il ne faut pas attendre de cadeaux du point de vue tarif : le gringo en prend encore plus dans les dents que le local, qui n'est pas épargné non plus. Le premier devis surprend toujours !!!! il convient d'avoir des nerfs et de continuer à espérer le "presupuesto" raisonnable. Mais bon, j'assume, partant de Rio de Janeiro c'était soit cap au nord pour Trinidad et Tobago, soit cap au sud. J'ai choisi le chemin de la Patagonie .... c'est de votre faute à vous lecteurs, qui avez voté en majorité pour que je fonce vers le grand sud ! Les copains qui m'ont renseigné sur les chantiers nautiques de Trinidad ne m'ont pas non plus donné envie ....
Au passage, je peux renseigner les collègues navigateurs sur ce qui les attend sur les bords du Rio Lujan (marinas, chantiers, shipchandlers ...). J'ai dû faire, au compteur, plus de 800 kms à vélo entre San Isidro, San Fernando et Tigre pour trouver mécaniciens, électricien, astilleros, varadeiros et tous les fournisseurs bien connus des propriétaires de bateaux. Les choses ont un peu changé ces dernières années et il faut "circonstancier" les propos des marins qui m'ont précédé. Quand on lis ceci par exemple, ou bien cela, on peut s'imaginer certaines facilités .... ces articles sont très bien faits, et je vous encourage à les lire ..... mais les argentins n'ont ni bateaux en alu (quelques très rares en acier), ni catamarans. Et il est de plus en plus difficile de trouver une place dans un club nautique, il faut écrire, supplier, attendre. Donc gare à vous, réparez ailleurs, vous gagnerez du temps.
Par contre, lorsque/si vous passez quelques temps dans un club, vous trouvez des marins, qui deviennent des amis, vous aident à comprendre ce qui vous entoure ... et vous apprennent l'art de la parilla ! Nous autres français avons dans ces circonstances un petit atout : nous avons été entraînés, depuis notre plus jeune age, à nous tenir à table, et il le faut pour tenir le choc !!!!
Les propriétaires de bateaux en polyester ou en epoxy seront contents des peintres et menuisiers argentins (réserves déjà faites à propos des premiers devis). Les voileux argentins ont des bateaux très rapides, et sont des régatiers impénitents ! J'ai participé à une régate sur un autre bateau que le mien (bien m'en a pris), ils m'ont épaté par leur enthousiasme, leur intrépidité, et leur savoir-faire !
Et il faut dire qu'ils savent comment préparer leur bateau. Gerardo par exemple, a poncé trois jours durant son "Mystico", aidé - le veinard - de ses deux filles, Martina et Candella. Voilà l'équipe, avec un papa pas malheureux :
Bon, je vous quitte, j'ai aussi un poêle Refleks à installer. Ici il fait entre 30 et 35°C, mais en bas ça caille toute l'année. Prochain post : après le sablage !!!!
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